Vous avez un site Internet?
Donc le SEO vous concerne.
Je pars du principe que si vous avez un site Internet, c’est pour votre visibilité.
Or très rares seront les prospects qui arriveront directement sur votre site.
La plupart y arriveront suite à une requête.
Et c’est là qu’intervient le SEO.
Le résultat d’une requête est une liste.
Ils sont classés suivant un certain ordre, avec une moyenne de 8-10 par page.
Si la requête est totalement pertinente, cette liste sera celle de vos concurrents.
Cela s’appelle le Web Ranking.
Il faut savoir qu’un individu normal n’ira jamais regarder plus de 2 ou 3 pages.
Et qu’il aura tendance à approfondir son choix parmi les 5 ou 6 premiers de la première page.
C’est donc là qu’il faut positionner votre entreprise.
Et cela s’appelle du SEO (Search Engine Optimization).
Tout commence donc par une requête.
Qui sera soumise à un moteur de recherche.
Ce tout premier paramètre est ultra-simple à appréhender.
Car il s’agira de Google dans plus de 85% des cas.
Si vous ajoutez les parts de marché des 2ème et 3ème moteurs de recherche en France (Bing de Microsoft et Yahoo), vous dépassez les 95%…
Bref, on se concentre sur Google.
D’autant que Bing et Yahoo ont des logiques très similaires.

Lorsque vous lancez une requête sur Google, les premiers résultats présentés sont des sociétés qui ont payé pour cet emplacement.
Ces sociétés ont souscrit un contrat avec Google pour le service qui s’appelle Google Ads.
Google Ads peut s’assimiler au rôle d’un afficheur de panneaux 4/3 que l’on voit partout dans les rues de nos villes.
La branche du Marketing qui traite de ceci s’appelle le SEM (Search Engine Marketing).
On va dire que le SEM ne fait pas partie de notre sujet du jour.
Il y a tellement de choses que l’on peut faire gratuitement avec le SEO…
Avant tout, il faut bien comprendre le mécanisme.
Google lance ses robots qui vont analyser la totalité des sites existants, plusieurs fois par semaine, ceci dans le but de cartographier le Web.
Et si le robot, en suivant sa logique (uniquement faite de 0 et de 1, je rappelle), arrive sur un site parfaitement ordonné et prévisible, alors il est content et donnera une bonne note.
Réciproquement, si votre site est touffu, une impression générale peu claire, comporte des renvois incessants voire des liens qui n’existent pas, le robot ne comprendra pas et votre web-ranking sera mauvais.
Car il faut bien voir qu’un site informatique, c’est deux choses:
– une esthétique
– des règles informatiques
Dit d’une autre façon: vous pouvez faire appel au designer web le plus créatif et le plus talentueux, ce n’est pas ce que Google recherche dans sa quête d’indexation.
Et vous n’obtiendrez pas un meilleur ranking.
A ce stade, question: quelles sont ces règles informatiques?
2 réponses:
– Google les tient secrètes et les protège comme un secret nucléaire
– elles évoluent avec le temps…
Ceci étant, la grande majorité de ces règles est stable et connue.
Ces règles sont très techniques.
Par exemple le fait d’avoir exactement les mots-clés de la requête dans la balise HTML <H1> vous fera avancer dans votre Web Ranking.
Pareil pour une balise META bien structurée.
On dépasse ici le cadre de ce blog.
Demandez conseil à l’informaticien en charge de votre site.
Alternativement, passez-moi un petit mot.

Mais il y a un autre point sur lequel vous pouvez agir directement.
On a vu que l’indexation Google va réagir à des mots-clés.
C’est votre boulot que d’imaginer ces mots-clés (et que l’informaticien traduira en balises et liens sur votre site).
Comment faire? Assez simple: vous vous prenez la tête entre les mains et vous vous posez ce type de questions:
– A quel besoin mon produit répond-il?
– Que recherche un prospect?
– Qu’est-ce qui me différencie?
Vous devez obtenir une liste de mots-clés.
Vous choisirez les mots-clés que vous voulez voir mis en avant.
Augmentez cette liste en rajoutant des mots-clés similaires ou très proches.
Puis allez vérifier la fréquence de ces requêtes.
Il existe plusieurs sites qui vous donneront une bonne idée, le plus évident étant SemRush.
Une simple différence de mots peut faire une forte différence.
Mais il y a quelque chose qui s’appelle le principe de réalité.
Vous êtes une PME et ne pouvez donc pas lutter avec les mêmes armes que les multinationales.
Prenons un exemple: vous avez un atelier de confection qui fabrique des robes de luxe, dont des robes de soirées.
Vous pouvez imaginer mettre en avant le mot « robe » sur votre site.
Mais les algorithmes de Google vont pousser les résultats de Shein, Amazon, AliBaba. Ceci tout simplement parce qu’ils ont déjà des milliers, voire des millions de connexions par jour.
Pas la peine d’essayer de les concurrencer sur ce terrain, c’est du suicide.
Une idée consiste à utiliser la « longue traîne ».

On note que le mot « robe » est très générique et extrêmement concurrentiel.
Si on rajoute 1 ou 2 mots de description (« soirée » et « rouge » ici), il y aura moins de requêtes. Mais vous y serez mieux placé.
Poussant encore le raisonnement, si l’on rajoute un descriptif (« décolleté dans le dos » dans ce cas), on aura très peu de requêtes totalement identiques mais vous vous retrouverez très haut.
Comment trouver les requêtes qui entrent dans la longue traîne?
Plusieurs sites (majoritairement payants mais souvent avec essai gratuit) existent ici.
Mais également simplement Google lui-même.
Lorsque vous lancez une recherche par mot-clé dans Google, vous obtiendrez plusieurs résultats.
Puis un pavé « Recherches associées ». Ce sont-là les mots-clés de la longue traîne.